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Conseils pour faciliter la vie d’un animal aveugle

  • 2017-05-15

Un animal aveugle, chien ou un chat, peut être très heureux si vous suivez ces conseils qui leur rendront la vie plus facile.

  • Évitez autant que possible de changer l’environnement de votre animal de compagnie, comme déplacer les meubles, ses bols d’eau et de nourriture. L’animal aveugle peut bien se repérer dans un environnement connu.
  • Aménagez-lui un petit enclos sécuritaire dont vous éviterez aussi de changer l’environnement.
  • Apprenez-lui à marcher en laisse ou conduisez-le de façon à ce qu’il puisse faire de l’exercice en toute sécurité. Que ce soit à l’intérieur d’un enclos ou avec une laisse, encouragez-le à faire de l’exercice; ceci évitera l’embonpoint.  Les animaux aveugles ont tendance à devenir paresseux.
  • Vous pouvez également encourager votre animal à utiliser ses autres sens, de manière à compenser la perte de vision :
    • Achetez-lui des jouets bruyants ou qui dégagent une odeur reconnaissable.
    • Procurez-vous un autre animal de compagnie que votre animal aveugle pourra suivre en utilisant son ouïe et son odorat.
  • Quelques changements de comportement tels l’agressivité, la dépression, la peur, etc… peuvent accompagner une cécité soudaine chez votre animal. Évitez autant que possible de le stresser ou de lui faire peur.  Informez les membres de la famille, en particulier les enfants, de la situation.  Ceci éliminera bien des incidents.
  • Ne prenez pas votre animal en pitié, il est encore le même! Si on surprotège notre animal ou qu’on le prend en pitié, on peut lui transférer notre stress.  Agissez comme à votre habitude.
  • Si la cécité est causée par des cataractes, il faut observer quotidiennement les yeux de votre animal afin de noter s’il y a des signes de glaucome ou d’uvéite qui pourraient lui causer de la douleur. Il est possible que des gouttes soient bénéfiques.  Si vous remarquez que le blanc de l’œil devient rouge, que l’œil semble être plus gros que la normale, qu’il se frotte souvent l’œil ou qu’il y a un déplacement de la cataracte, prévenez votre vétérinaire.

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La gestation et la parturition chez la chienne

  • 2017-03-23

Durée de gestation : 63 jours (varie de 58 à 72 jours)

 

Nourriture

Quantité : il convient de ne pas suralimenter une chienne gestante au point de la rendre obèse.  En contre-partie, plusieurs chiennes perdent du poids en période de lactation, ce qui n’est pas idéal et présente plus de risques pour les chiots et la mère.  C’est pourquoi la quantité de nourriture devrait toujours être surveillée.  La quantité de nourriture devrait être augmentée à partir de la 5e semaine de gestation.  L’idéal serait une augmentation progressive de 20% la 5e semaine puis de 50% la 9e semaine et durant la lactation.  Il vaut mieux augmenter la fréquence des repas en fin de gestation et en début de lactation car l’estomac n’a pas de place pour bien se distendre.  Il faut ensuite diminuer la quantité de nourriture vers la 4e semaine de lactation pour revenir graduellement à une quantité de maintien environ une semaine après le sevrage.

Type de nourriture : à partir de la 5e semaine de gestation seulement, une formule de croissance devra remplacer la diète de maintien.  On la maintiendra pendant toute la période de lactation.  Il n’est pas nécessaire de supplémenter en vitamines et minéraux.

 

Diagnostic de gestation

Par palpation : la période optimale de diagnostic de gestation par palpation abdominale se situe entre le 22e et le 36e jour puis entre le 50e jour et la mise bas.  Entre le 36e et le 50e jour, les fœtus sont plus allongés se confondent davantage avec les organes abdominaux, ce qui rend le diagnostic plus difficile.

Par radiographie : peut être faite à partir du 42e jour de gestation.  Cette technique présente l’avantage de pouvoir connaître le nombre de chiots présent.

Par échographie : méthode diagnostic la plus précoce.  Permet un diagnostic de gestation dès le 18-19e jour lorsqu’elle est fait par un vétérinaire spécialiste expérimenté mais le diagnostic est plus facile à partir du 25e jour de gestation.

 

Vaccination

Il est important que la chienne reproductrice soit bien vaccinée et ce, avant sa période de chaleur.  Il n’est pas recommandé de vacciner une chienne gestante.  Par contre, si on doit le faire, il ne faut utiliser que des vaccins inactivés.

 

Vermifugation

Des larves parasitaires peuvent être transmises aux chiots à partir du 42e jour de gestation et durant la lactation.  Plusieurs protocoles de vermifugation sécuritaire peuvent être utilisés chez la chienne gestante ou qui allaite pour diminuer les risques de contamination des chiots.  Parlez-en à votre vétérinaire.

 

Parturition (accouchement)

Juste avant la mise bas, la température rectale de la chienne baisse d’un degré Celsius.  Cette chute de température indique l’imminence de la parturition dans moins de 24hres.  Il est recommandé de prendre la température 3x/jour à partir de la 57e journée de gestation pour connaître la date de la mise bas.

 

La parturition dure de 6 à 36 hres et se divise en 3 stades :

  • Stade 1 (dure de 6 à 12 hres) : dilatation du cervix. Chez certaines chiennes, on peut observer des comportements particuliers lors de ce stade : anorexie, nervosité, halètement, recherche d’un lieu pour la mise bas, etc.
  • Stade 2 (dure moins de 6 hres) : contractions utérines. Lors d’une parturition normale, le premier chiot devrait naître dans les 4 hres suivant le début du stade 2.  Par contre, de très fortes contractions improductives pendant plus de 30 minutes sont inquiétantes.  Les naissances sont généralement espacées de 15 minutes à 2 hres, selon le cas.  Il est important de noter que la majorité des chiennes prendront une période de repos après la naissance de quelques chiots.  Cette période varie beaucoup mais doit être de moins de 4 à 6 hres.  Par la suite, la parturition reprendra normalement jusqu’au dernier chiot.  La chienne mettra un maximum de 30 minutes pour expulser un chiot engagé dans le canal pelvien.  Les chiots peuvent se présenter par la tête ou par le siège, sans que cela soit problématique, en autant que les pattes ne soient pas repliées.

L’apparence des pertes vaginales change au cours de la parturition.  Le liquide amniotique est plutôt transparent.  Un liquide teinté de sang sera expulsé avec le placenta.  Il est aussi normal de noter des pertes noires-verdâtres avant l’expulsion d’un chiot.  Il s’agit de l’utéroverdine qui est relâché lors du détachement du placenta, ce qui indique que le chiot s’en vient.  Il faudra s’inquiéter de pertes abondantes de sang pouvant provenir d’une hémorragie d’un site placentaire.

  • Stade 3: expulsion placentaire.  Chez la chienne, il y a alternance entre les stades 2 et 3.  Il y a donc naissance d’un chiot, puis expulsion de son placenta dans les 15 minutes suivantes.  Il peut aussi y avoir 2 naissances suivies de 2 expulsions placentaires dans certains cas.

 

Signes de problèmes à la mise bas

  1. Fortes contractions abdominales sans expulsion fœtale durant 30 minutes.
  2. Plus de 4 à 6 hres entre 2 chiots avec peu ou pas d’efforts d’expulsion.  Cela suppose évidemment que l’on connaît d’avance le nombre de chiots présents.
  3. Aucun signe de mise bas après plus de 24hres suivant la chute de la température rectale.
  4. Une chienne en douleur exagérée (hurle et se mord la vulve).
  5. Gestation prolongée (plus de 70-72 jours après la première saillie).
  6. Obstruction fœtale évidente : le chiot fait protusion et durant plus de 15 minutes, aucun mouvement d’expulsion n’est observé.
  7. Plus de 2 hres entre 2 chiots avec contractions faibles et intermittentes.
  8. Plus de 4 hres pour le 1er chiot avec contractions faibles et intermittentes.
  9. Plus de 30 minutes entre l’apparition des pertes noires-verdâtres et l’expulsion du chiot.

Dans n’importe quelle de ces situations, contactez votre vétérinaire immédiatement!

 

  • Briser le sac amniotique rapidement.
  • Vidanger les sécrétions des voies respiratoires (bouche et nez) avec une poire pour le nez pour bébé.
  • Si le chiot ne respire pas de lui-même, stimuler sa respiration en lui pinçant le nez.
  • Tremper du fil (ou de la soie dentaire) et des ciseaux dans un antiseptique, faire un nœud autour du cordon ombilical à environ 1 cm du nombril (1 pouce pour les grandes races) et couper le cordon ombilical du côté du placenta. Ne pas tirer sur le cordon.  Ensuite, le désinfecter à l’aide d’iode 2% une fois par jour (devrait tomber en 3-4 jours).
  • Assécher et réchauffer le chiot en le frictionnant à l’aide d’une serviette.
  • Mettre le chiot sur les mamelles de la mère le plus rapidement possible pour qu’il puisse boire.

 

Un peu de pédiatrie…

  • Ouverture des yeux entre le 12e et 14e jour
  • Bonne vision vers 3-4 semaines
  • Ouverture des oreilles entre le 9e-17e jour
  • Bonne audition vers 3-4 semaines
  • La démarche commence vers le 18e jour
  • Capable d’uriner et de déféquer vers le 18e jour
  • Les premières dents apparaissent vers 3 semaines

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Les allergies alimentaires

  • 2017-01-09

L’allergie alimentaire est un problème relativement fréquent chez nos animaux de compagnie.  C’est une réaction allergique à un ou plusieurs ingrédients présents dans la diète de votre animal.  Cette réaction allergique peut se développer à n’importe quel âge et à n’importe quelle période de la vie de votre animal, même s’il n’y a eu aucun changement alimentaire récent.

Les aliments les plus souvent responsables des allergies alimentaires sont : bœuf, poulet/œuf, produits laitiers et blé chez le chien ainsi que bœuf, produits laitiers, poisson et poulet/œuf chez le chat.

Les symptômes reliés à l’allergie alimentaire sont essentiellement d’ordre cutané (problèmes de peau) tels que démangeaisons (grattage, mordillage, léchage excessif), infections de peau (bactéries et/ou levures) ainsi que otites (problèmes d’oreilles) récidivantes.

Le seul test fiable à l’heure actuelle qui nous permet de diagnostiquer l’allergie alimentaire est l’utilisation d’une diète d’élimination pour une période de 8 semaines.  Les tests d’allergie sanguins ou cutanés sont sans valeur pour le diagnostic de l’allergie alimentaire (les tests cutanés sont cependant recommandés lors d’allergies environnementales).

Donc, afin de vérifier si votre animal souffre d’allergie alimentaire, il est nécessaire d’utiliser une diète spéciale STRICTE pendant au moins 8 semaines.

La diète spéciale hypoallergène utilisée peut être soit cuisinée maison (de préférence), soit achetée toute prête.  Attention, plusieurs critères doivent être respectés lors du choix de la diète :

  1. La diète sélectionnée ne doit contenir qu’une seule source de protéine et qu’une seule source d’hydrate de carbone (glucide) que votre animal n’a jamais mangés auparavant (votre animal ne peut être allergique à ce qu’il n’a jamais mangé auparavant).
  2. Les diètes maison, préparées de façon stricte selon les recommandations de votre vétérinaire, impliquent plus de travail, mais elles sont en général plus fiables (permettent de diagnostiquer 100% des cas).
  3. Les diètes commerciales sont plus pratiques, mais souvent coûteuses et ne sont fiables que dans 80% des cas (car l’animal peut être allergique à un agent de conservation ou un additif présent dans la nourriture), à condition d’utiliser la ou les diètes approuvées par votre vétérinaire.

Quelle que soit l’option choisie (diète commerciale ou maison), pour la période du test, il est essentiel de demeurer strict : LES SEULES CHOSES QUI DOIVENT PASSER LES LÈVRES DE VOTRE ANIMAL SONT LA DIÈTE SPÉCIALE ET DE L’EAU.

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Traitement médical de l’ostéoarthrose

  • 2016-08-16

Le traitement de l’ostéoarthrose passe par plusieurs actions.  En effet, aucun des traitements mentionnés ci-bas ne donnera à lui-seul des résultats optimaux.  Chacun d’eux agit sur un aspect particulier de la maladie; leur action est donc synergique et leur emploi concomitant permettra d’augmenter l’efficacité du traitement.

  1. Contrôle du poids : en tout temps, le contrôle du poids s’avère primordial!  Un surplus de poids entraîne une pression supplémentaire sur les articulations, ce qui est susceptible d’aggraver la situation.  Votre vétérinaire pourra vous recommander un programme nutritionnel adapté aux besoins de votre animal si un surplus de poids est présent.  De plus, un programme d’exercice régulier contribuera au maintien du poids santé de votre animal.
  1. Activité physique de faible impact : un programme d’exercice régulier et contrôlé contribuera au maintien du poids santé et s’avère essentiel afin de préserver une bonne musculature aux pattes et ainsi soutenir l’articulation plus solidement.  La marche et la natation sont les 2 activités à privilégier.  Par contre, les sauts, les courses ou autres exercices amenant trop d’impact sur l’articulation sont à proscrire.
  1. Diètes articulaires : des nourritures spécialement formulées pour le maintien de la santé articulaire sont offertes.  Ces diètes contiennent un équilibre particulier en acides gras (qui agissent comme des anti-inflammatoires naturels) et sont supplémentées en chondroprotecteurs.  Votre vétérinaire pourra vous conseiller judicieusement afin de bien choisir ce qui est le plus adapté pour votre animal.
  1. Chondroprotecteurs (glucosamine) : ces suppléments alimentaires servant principalement à ralentir, à long terme, la dégradation du cartilage articulaire.  Il est recommandé d’administrer ces suppléments à vie, afin d’éviter la dégénérescence du cartilage articulaire tout au long de la vie de votre animal.  Ils existent sous plusieurs formes, selon le goût de votre animal : comprimés à croquer, biscuits, liquide à mettre sur la nourriture, etc.
  1. Injections de cartrophen : ces injections agissent en quelque sorte comme lubrifiant articulaire, ce qui permet une certaine analgésie et un ralentissement de la dégradation du cartilage.  Au premier mois de traitement, une injection par semaine doit être faite.  Ensuite, une injection par mois doit être effectuée pour 3 mois puis une injection en entretien aux 1-6 mois, selon le cas, est ensuite recommandée à vie.
  1. Anti-inflammatoires non-stéroïdiens : ces médicaments diminuent la sévérité de la réaction inflammatoire présente dans l’articulation et procurent ainsi un certain degré d’analgésie.  En raison de certains effets secondaires possibles suite à leur utilisation chronique, ses médicaments sont prescrits au besoin seulement et des analyses sanguines peuvent être recommandées afin de s’assurer de la sécurité du traitement pour la santé de votre animal.

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La dysplasie de la hanche

  • 2016-07-03

La dysplasie de la hanche est une malformation congénitale qui amène une laxité de l’articulation.  Cette laxité amène une instabilité de la hanche, ce qui peut provoquer de l’inflammation, de l’arthrose, de l’inconfort, de l’atrophie musculaire et éventuellement, une boiterie et une limitation dans certains mouvements.  De plus, puisque l’animal met moins de poids sur sa patte atteinte pour être plus confortable, il en résulte une redistribution de son poids sur les autres pattes, ce qui amène plus de tension et plus de risque de blessures aux 3 autres pattes.

Puisque la dysplasie de la hanche est héréditaire, il est recommandé de ne pas reproduire les animaux qui en sont atteint.  La stérilisation s’avère la meilleure option.

La mauvaise conformation de la hanche peut se corriger chirurgicalement en bas âge.  Lorsque le processus d’arthrose commence à s’installer (vers 12 mois), la chirurgie de correction de la conformation de la hanche ne sert plus à rien.  Par contre, d’autres types de chirurgie peuvent se faire à ce moment-là afin de limiter les conséquences de la dysplasie et rendre l’animal le plus fonctionnel possible.  C’est pourquoi il est important de détecter tôt la dysplasie de la hanche par les examens vétérinaires mais aussi par radiographie.  Puisque l’on doit avoir une position parfaite pour diagnostiquer la dysplasie de la hanche par radiographie, une sédation profonde ou une anesthésie générale doit être faite pour la procédure.  On fait souvent une première radiographie à l’âge de 6 mois, lors de la stérilisation, puis on peut faire une confirmation radiographique à l’âge de 2 ans, si nécessaire, alors que la croissance et la conformation des hanches est finale.

Des chondroprotecteurs vétérinaires sont souvent recommandés.  Ils ont le potentiel de ralentir le processus de dégénérescence articulaire (arthrose).  Ils existent sous plusieurs formes, selon le goût de votre animal : comprimés à croquer, biscuits, liquide à mettre sur la nourriture, injections, etc.  Ces suppléments sont à donner pour le restant de la vie de votre animal.  Des nourritures spécialement formulées pour le maintien de la santé articulaire sont également offertes.  Votre vétérinaire pourra vous conseiller judicieusement afin de bien choisir ce qui est le plus adapté pour votre animal.

En tout temps, le contrôle du poids s’avère primordial!  Un surplus de poids entraîne une pression supplémentaire sur les articulations, ce qui est susceptible d’aggraver la situation.  Votre vétérinaire pourra vous recommander un programme nutritionnel adapté aux besoins de votre animal si un surplus de poids est présent.  De plus, un programme d’exercice régulier contribuera au maintien du poids santé et s’avère essentiel afin de préserver une bonne musculature aux pattes et ainsi soutenir l’articulation plus solidement.  La marche et la natation sont les 2 activités à privilégier.  Par contre, les sauts, les courses ou autres exercices amenant trop d’impact sur le genou sont à proscrire.

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Les vers du coeur

  • 2016-04-22

Les vers du cœur (appelés aussi dirofilaria immitis) sont des parasites se logeant dans le cœur et les artères pulmonaires des chiens (et autres canidés).  Une femelle adulte peut mesurer jusqu’à 30 cm de longueur.  Il est donc facile de s’imaginer l’étendue des dommages que ces parasites peuvent causer au système du chien.  Les larves de ces vers sont transmises au chien via une piqure de moustique, les moustiques propageant alors l’infection d’un chien à l’autre. (suite…)

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